mardi 26 mars 2013

Humeur de changement de paradigme

Voila ce que j'attends de cette société, de l'ensemble d'individus qui compose le collectif humain.
Ma pierre à l'édifice s'exprime dans ce blog (couture et expression libre, en essayant de tendre plus vers l'analyse que vers l'opinion simple...) et dans ma vie (associative et relationnelle...).

Bref je vais laisser parler Pierre Rabhi, car il a la douceur que je n'ai pas encore atteint, ressentant encore trop de colère en moi, car aussi il a la pédagogie nécessaire à nos esprits un peu endormis et si peu éveillés à l'analyse/mise en questionnement individuel et collectif... bref, car il a tout, cet homme!
Il ne s'agit pas de faire un culte de la personnalité mais de reconnaitre que l'on a besoin de guides dans la vie, et à chaque époque et problématique son guide et certains transcendent tout cela...
Mahatma Gandhi, Martin Luther King et encore tant d'autres... dont notre magnifique contemporain Pierre Rabhi.

A voir et revoir et rerevoir.... Je ne me lasse pas et apprends un peu plus à chaque fois!


Les clés du paradigme:

 


La croissance est un problème, pas une solution:

A nos cœurs et cerveaux, à nos vies et à celles à venir!


samedi 23 mars 2013

Gampette, casquette "gavroche"

Ça date du printemps 2012, donc pas de photos explicatives des étapes...

Mais c'est pas si compliqué que ça, quand on part d'un modèle existant: mon homme avait une gampette d'hiver, qu'il a usé jusqu'au bout, du coup je l'ai désossé: récupéré la visière, la doublure intérieure, le bandeau "anti transpi" et décousu un triangle constitutif de la coiffe pour m'en servir de gabarit.


Plus qu'à compter le nombre de triangles, 8, les reproduire sur un autre tissu, en l'occurrence du lin beige récupéré sur un de mes pantalons de grossesse, en recouvrir la visière et tout assembler.





On a eu un souci de moisissures chez nous il y a peu, donc elle a subi des dégâts... Malgré les lavages "décontaminants", elle a perdu tout son éclat et fait cracra: je vais la teindre et vais voir si elle restera mettable...

Les photos ci dessous datent de l'été dernier, quand elle était encore d'un beige éclatant... session escalade à la dent d'orlu!



vendredi 22 mars 2013

Une trousse bariolée

C'est facile à faire, et selon le tissu choisi, très joli. Pour ce modèle, le but était d'avoir une petite trousse pour ranger mes bijoux dans la trousse de toilette...

Alors un tuto fait maison, j'espère que ce sera clair! (ne pas hésiter à me le dire si ce n'est pas le cas!)






jeudi 21 mars 2013

Humeur de travail...

Comment dire, sans choquer la "morale bien pensante", que je ne veux pas, plus travailler...



LE TRAVAIL C'EST LA SANTÉ...
Mais au fond c'est l'ACTIVITÉ qui est la santé, car le travail aujourd'hui c'est quoi? être performant, rentable, productif?... notions de capitalisme néo-libéral que je refuse en bloc... Il ne s'agit pas de prôner la fainéantise, ni l'art de ne rien faire, ni de prôner un quelconque communisme bolchévique ou autre.

L'activité... plus cérébrale que sportive, le mouvement, le travail créatif, voilà ce qui m'anime. Ça se passe autant dans la tête, avec les neurones, qu'avec le corps. Mais concrètement, quand on bosse dans ce système, on est affaibli côté neurones et côté physique: "je suis crevée de ma journée", "j'ai plus d'énergie", "vivement les vacances", "j'ai l'impression d'avoir le temps de rien faire, rien qui m'anime véritablement au fond de moi, qui ait du sens pour moi" ...

Je me revois l'été dernier, à notre pendaison de crémaillère, pleine d'énergie, "profitant" d'une période de chômage... Une amie me sort en ironisant, et ça m'a fait hurler de rire sur le moment, mais bien réfléchir par la suite: "oh Alice, quand est ce que tu reprends le travail, t'es pénible!".
Oui j'avais bien senti que j'avais une énergie débordante (mal canalisée à l'époque aussi, faut dire), l'exaltation, aussi, due à la soirée, au plaisir d'être réuni, dans le continuum de l'énergie utilisée à "organiser" la soirée, en net contraste avec la plupart des invités qui, eux bossaient, pas forcément satisfaits de leur boulot, bref de très joyeuse humeur d'être là, mais bien fatigués par leur taf quand même...

Depuis j'ai repris le boulot, puis demandé une rupture conventionnelle de contrat, prête à faire un abandon de poste si ça m'était refusé... je n'ai pas supporté la cadence imposée, les missions imposées pour un salaire de misère et surtout la HIÉRARCHIE, l'infantilisation qui va avec, car j'ai été confrontée à ce que je qualifierais d'humain les plus bas qui soient (et souvent, ce sont ceux là qui ont les postes à pouvoir, à hiérarchie importante...) et ce, même dans le milieu du soin, car je "suis", du moins j'ai un diplôme d'infirmière. J'ai même été jusqu'à enregistrer les messages audio téléphoniques de cette "supérieure" en question tellement ils sont avilissants, pensant qu'un jour ça me servira... BREF!

LE REVENU DE BASE, c'est un concept (pas une réalité encore chez nous...malheureusement...) qui se développe énormément, idée d'économistes humanistes, pas du tout perchés, bien ancrés dans cette basse réalité, et qui est sur le point d'être mise en place dans certain pays d'Europe et d'ailleurs.

Je vous invite, pour ceux qui ne connaissent pas cette idée, à visionner le film sur ce REVENU INCONDITIONNEL, POUR TOUS, QUI COUVRIRAIT LA CAPACITÉ FINANCIERE A SE LOGER ET A SE NOURRIR, A VIVRE DIGNEMENT, c'est possible, financièrement parlant (et c'est pas moi qui le dit mais les grands cerveaux de l'économie!)!!!!!!!!
Il n'est pas question de toucher tous le même salaire, non, mais tous un même revenu de subsistance, le travail salarié ou libéral continuerait pour ceux que cela intéresse, la liberté d'augmenter ce revenu par ce qui nous anime, nous enrichit profondément serait possible. Les gens que l'enrichissement pécunier intéresse pourront continuer à s'enrichir, ceux qui veulent vivre de leur art/artisanat le pourraient sans le faire à perte, l'entreprenariat florirait (oh la, c'est français ça?!), par contre toute notion d'exploitation humaine par chez nous disparaitrait car l'on pourrait au moins vivre dignement sans devoir supporter l'insupportable juste pour survivre... ceci dit peut être qu'il y aurait des volontaires quand même, mais ils ne pourraient plus s'en plaindre...

Les sceptiques de cette solution avancent le fait qu'on deviendrait tous des faignants... moi je suis convaincue du contraire... ou alors pas dans une plus grande mesure qu'actuellement (et on peut se poser la question du pourquoi l'on serait fainéant actuellement... au lieu de tout penser à l'envers... peut être devient-on "tire au flanc" quand on s'emmerde profondément, quand ce que l'on effectue comme taches ne revêt aucun sens... alors c'est vrai pourquoi se donner du mal... se faire mal à l'âme...?)
Par contre c'est sur qu'on serait beaucoup plus faignant à faire s'enrichir une oligarchie en se saignant nous mêmes toute une vie...

Merci de faire circuler ce film, cette information, l'idée doit germer dans nos têtes pour que cette possibilité naisse!

Le Revenu de Base | Film version Française



lundi 18 mars 2013

Casquette en récup

L'année dernière j'avais fait une casquette en récup au fiston, qui m'avait demandé du rouge et du vert, c'était une 1ère pour moi, et j'étais assez satisfaite du résultat... mais on l'a laissé au tipi des enfants au festival d'Airvault (79) "le rêve de l'aborigène", un magnifique festival, s'il y en a qu'un à faire, selon moi, c'est celui là!

La scène principale.

Bref, la casquette a du faire un autre heureux...
J'avais pris une casquette gratos d'une boite d’intérim et récupéré la visière, que j'avais découpé à une taille proportionnée pour la tête du fiston et entièrement recouverte de tissu wax (chute du sac "african style"), une chute de jean, une verte brodée d'une tenture que j'avais reconverti en rideau et enfin une chute de tissu rouge en coton épais, ça donnait ça:


Les photos permettent de se faire une petite idée...

Cette année je remets ça, la demande du fiston: un chat dessus, qu'il appellerait Léon, du nom du chat de sa mamou et son papou (intéressant, non!?! oui, on s'en fout!).

Alors pour cela j'ai récupéré le "bandeau interne capteur de la transpiration" et la visière d'une casquette d'hiver, jamais portée, ou alors 1 fois... (encore un cadeau offert sans occasion et n'ayant pas de sens... mais la plupart des enfants d'aujourd'hui en sont gavés, et vu ma grande capacité de l'époque à refuser ce que je ne voulais pas... cf humeur d'enfer). Bref elle aura au moins servi à ça...
Un bout d'une chemise à carreau et un bout de jean, enfin un morceau d'élastique d'un slip trop petit (si, si, tout, je récupère tout!!!).


   

                           


Pour le chat, j'ai chopé un dessin sur internet que j'ai reproduit sur du métis et appliqué au point "simple" droit de la machine à coudre, plusieurs fois ce qui donne:

Sur l'endroit.
Sur l'envers.

Je ne sais pas si le papillon apparaitra... On verra...

Je mesure le tour de tête du chérubin, ajoute 2cm, pour les fronces créées par la pose de l'élastique sur l'arrière, couds le bandeau "anti transpi" au tour de tête et réapplique une 2ème fois sur le tissu à carreaux, cette fois ci au point boutonnière:



Les motifs intérieurs (collier, œil, moustaches...) sont brodés à la main.

Ensuite, je couds la visière:


Comme on voit, j'ai du finalement découdre une partie pour intercaler la visière entre l'épaisseur du tissu à carreaux et le bandeau...

Ne reste qu'à coudre le dessus de la casquette, le rond de jean. Pour obtenir un rond parfait j'ai utilisé une petite assiette en gabarit. Bon, le rond est moins parfait une fois cousu...






Finalement j'ai enlevé le papillon (ce qui m'a pris un bon bout de temps...) et décidé de faire un "ballon", en appliqué inversé.



J'ai vu un peu grand en hauteur de tour de tête, donc j'ai réduire, ce qui donne un résultat moins satisfaisant que ce que j'attendais... Mais le loustic est content... c'est tout ce qui compte pour qu'il la porte toute la saison!

Là, il a l'impression de faire le pirate...








samedi 16 mars 2013

Humeur d'enfer...

Dans ce monde denué de valeur d'empathie et de bon sens, la colère est souvent stigmatisée: combien de fois avons nous entendu dire en face de personnes qui se révoltent:
"oh, ils nous font suer à toujours avoir quelque chose à redire...."
"oh, ils sont fatiguant à s'insurger pour un oui pour un non..."

Ou alors, de l'autre côté, on entend:
"la colère et la révolte sont des moteurs, continuez comme ça, vous ferez changer les choses"
"notre pays est ce qu'il est car des gens ont su s'insurger et exprimer leur colère à certains moments clés"

Alors il est vrai qu'on préfèrerait tous que, parfois, la vie soit un long fleuve tranquille... mais honnêtement, ça ne serait possible que si les fondations de ce monde étaient saines et solides, donc 2 façons de réagir dans ce monde infantilisant et asservissant (c'est un peu manichéen comme vision des choses, mais tout me le prouve un peu plus chaque jour...):

ETRE INHIBE ET PASSIF OU ETRE REBELLE...

On fait avec ce qu'on est, certains auront plus une tendance naturelle à l'une ou l'autre façon de réagir, et rien n'est figé et définitif, on fluctue entre ces phases, de l'une à l'autre...

Du moins c'est ce que je croyais jusqu'à rencontrer certaines personnes qui m'ont fait perdre une part de la foi que j'avais en l'humain, qui s'évertuent à se réduire à l'état de bulot, accroché au rocher, subissant les marées sans jamais ne se sentir atteint par quoi que ce soit, ou le niant affrontément.... Passifs, inhibés et parfois fiers de l'être...

Bref je m'évertue pour le coup à me concentrer sur les humains qui ne font qu'augmenter ma foi, qui me donnent une raison de croire que oui, on une chance d'offrir collectivement des valeurs, évidemment pas pécuniaires, mais du sens à la vie, à nos contemporains et surtout à nos enfants déjà présents et ceux à venir....

Donc oui, la colère peut être nécessaire et bénéfique, elle fait avancer, même si elle dérange le train train lisse d'une vie basée sur la consommation et les avoirs, pas sur l'être, et l'être ensemble, car elle ferait revoir toute notre façon d'être au monde si on décidait seulement de lui accorder le crédit minima d'exprimer le fond de soi, certes avec maladresse...
Car il est clair, que mieux encore que la colère: l'affirmation de soi pure et simple, quoi qu'il en coûte....

En l'occurrence c'est la que je pèche... j'ai passé des années à me trahir moi même, à ne pas m'autoriser de dire le fond de mon coeur, de mon être, ayant peur de blesser, de créer des réactions chez les autres que moi même j'ai pu ressentir un jour et dont je m'étais promis de ne pas faire subir aux autres...

Mais l'enfer est pavé de bonnes intentions... et si je n'avais pas rencontré des personnes ayant eu la franchise et la sincérité de me montrer ma médiocrité à certains moments de ma vie, je n'aurais pas avancé, pas d'un pouce...
Mon enfer à moi était de bouillir, de somatiser, pour la bonne intention de ne pas blesser d'autres... mais pour être soi, affirmé, on doit prendre le risque de blesser, car au final ne blesse que ce qui vient toucher ou mettre en résonance une part de vérité... Et s'atteler à la compréhension de ce qui blesse, ça leur appartient après tout!

D'ailleurs, aparté, j'en profite pour donner l'explication de franchise et sincérité, on m'a expliqué la différence il y a peu, je n'avais pas saisi les nuances plus tôt...
Franchise: dire tout ce que l'on pense,
Sincérité: dire ce qu'on dit avec vérité, sans censure, donc ce n'est pas dire tout ce que l'on pense, c'est plutôt sur un sujet donné.

Bref, j'ai l'impression que c'est un truc de nana de faire pour l'autre ou les autres ce que l'on considère comme "bien", dans une sorte de mission archaïque et inconsciente de femme au foyer qui n'aurait comme seul but que "tout le monde se sente bien", dans une fausse idée de maternage...
Ces femmes et mères qui n'arrivent pas à comprendre que l'on ne reste pas des enfants toute sa vie... Que le rôle ultime, le plus beau, c'est de donner les "armes" pour devenir ce que l'on est, même si cela ne leur convient pas... De donner la possibilité à l'enfant d'être un jour un adulte responsable et conscient, éveillé.

L'amour avec un grand A, c'est laisser l'autre exister en considérant qu'il a sa propre destinée, que l'on ne peut le maitriser... que son existence n'est pas là pour réparer des douleurs individuelles...

Bien des exemples me viennent:
- les parents qui vont mettre un point d'honneur à aider financièrement leurs enfants, même quand ils en n'auraient pas besoin, sous prétexte d'avoir eux mêmes souffert du manque d'aide financière de leurs parents (notion de réparation) ou du manque financier alors qu'aujourd'hui ils auraient le confort financier permettant de remplir cette mission si importante à leurs yeux (notion de compensation)...
Dans ce cas, plus d'éducatif, plus de transmission de valeurs qui tiennent... Bien sur dans le meilleur des cas tout cela est inconscient...
Les conséquences les plus courantes sont un asservissement aux parents, car si l'on est si dépendant depuis longtemps, se permet-on de dire et de réaliser ce qui viendrait à l'encontre des si faussement généreux parents... Ou le peut on sans s'entendre dire que l'on est bien ingrat, à cracher ainsi dans la soupe...
En plus de cela, la notion de manque, qui a un sens puisqu'elle enseigne la volonté propre, le désir de le combler par ses propres moyens, entraînant créativité, autonomie et responsabilité, est réduite à la seule sensation de souffrance, de frustration...
D'ailleurs, dans ces conditions, le désir peut-il naître? Finalement tout ce qui aurait pu manquer ou susciter une envie est d'emblée comblé, avant même d'avoir le temps de ressentir la frustration, de l'avoir "mentalisée", et mise en mots, la réponse est déjà là, prête à être consommé... comment devenir acteur de sa vie?... comment savoir ce qui anime le fond de notre être quand aucun questionnement ne peut arriver?

- une maman (ou un papa, mais je reste persuadée que c'est un souci plus féminin que masculin... quelques exceptions viendront confirmer la règle...) qui ne va pas supporter de dire non à son enfant, qui ne va pas supporter la réaction de tristesse que cela pourrait éventuellement engendrer, ne fait que projeter sa propre culpabilité et ses propres douleurs internes...
Car je pense que l'on a tous pu être témoin un jour de parents "laxistes", ayant des enfants infernaux ne quémandant à leur manière, tyrannique en l'occurrence, que l'expression de limites claires... Les besoins de l'enfant sont alors simplement niés, pour pouvoir se conforter dans les mécanismes de défense de la souffrance des parents...
Ah la vie est parfois si difficile... en tout cas jamais simple...

- une femme (encore!) qui ne laissera pas son conjoint être ce qu'il est... Exemple: mon amoureux est voyageur, et a beaucoup voyagé seul, car cela a du sens pour lui, une grande valeur etc.
Si je l'aime avec un grand A, le jour où il ressentira à nouveau ce désir/besoin, il osera m'en faire part, et je lui permettrai de le faire avec tout mon soutien, avec toute la considération de la valeur que cela a pour lui, sans le culpabiliser de me laisser, sans le culpabiliser de ressentir ce désir seul, sans moi, car moi, j'aurais la satisfaction d'être avec un homme qui se réalise, qui exprime ses désirs, la satisfaction que je suis avec quelqu'un, non pas que j'ai un concubin.
Si je l'aime avec un petit a, c'est à dire l'aimer car il vient conforter et réparer des choses en moi, je pense qu'il n'osera même pas exprimer ce désir, sentant inconsciemment que je suis bien trop fragile pour qu'il me laisse seule, ou sentant la culpabilisation arriver à grandes foulées: "quoi, mais comment tu peux imaginer faire quoi que ce soit sans moi, me laisser toute seule!"
En gros, "mais comment oses tu avoir tes propres aspirations, tes propres désirs?!!!" La fusion en illusion... la culpabilisation en schéma de fonctionnement... c'est pas très joli tout ça... du moins très puéril!

Voila mon humeur d'enfer, car il pavé de bonnes intentions et que l'on ne doit pas se laisser faire par des gens qui feraient mieux de se taire et de travailler sur eux, au lieu de nous le faire vivre, cet enfer!

N.B: comme d'hab j'ai l'impression que ça part dans tous les sens, ... j'ai tellement de choses à dire, que j'ai commencé à écrire, mais c'est un peu maladroit tout ça...

vendredi 15 mars 2013

Poignées de placard en bois flotté

Quand on a emménagé en août dernier dans une maison des années 50 complètement dans son jus, on avait la chance d'avoir en poignées de placard partout, ça:



Je vous parle même pas des tapisseries et carrelages...
Alors autant dire que, pour les poignées, c'est une des premières choses à laquelle je me suis attelée en terme de déco: balade sur la plage, ramassage de bois flotté, sciage, ponçage et vissage (ça se dit?...) après mesure de l'écartement des trous pour les fixer et, en une aprèm, tout ça avait un autre look!










C'est tout bête comme idée, fallait juste y penser... Merci Terre Mère!

Changer de col

Bon, je vais pas refaire un sujet la dessus, mais les fringues du commerce à prix raisonnable, c'est de la crotte. Et moi je refuse d'acheter au dessus d'un certain prix psychologique, considérant que la plupart du temps (j'en ai fait l'expérience) quand on met plus cher, la qualité n'est pas là non plus... le surplus de prix étant plus en lien avec la marque/"prestige" des personnes la portant et les campagnes marketing s'y rapportant...

Bref il y a à peine 3 mois j'ai acheté un lot de 3 tee shirts manches longues et col roulé à mon fils... au bout de 2 lavages, sa tête ne passait que difficilement, au bout de 6 lavages IMPOSSIBLE d'y faufiler sa tête, certes bien pleine, mais tout de même...

Donc j'ai pris mes ciseaux et coupé dans le tas...

Comme d'hab je vais vite en besogne et j'ai oublié de prendre une photo avant le "passage à l'acte"...


 
Une fois le col roulé coupé, j'ai cousu du biais contrastant. Le col ressemble un peu à un col bateau, c'est hyper mignon de voir son petit cou et ses petites clavicules...
Ah oui aussi, ça se voit, mais je refuse la corvée du repassage...


Rien d'extraordinaire dans cette réalisation.... juste la satisfaction de faire la nique à ce système qui aurait emmené d'autres à aller re-acheter, alors que la taille globale des tee shirt reste malgré tout adaptée au fiston.